Gros Vide 19

Coronavirus

Couvre feu…. Confinement, etc.… Quelle « drôle » d’époque ! Et ce n’est pas fini. En attendant des jours meilleurs, et bien ce foutu virus nous aura bien « emm….é », mais heureusement qu’on a un gouvernement ultra-compétent ! Dormez tranquilles brave gens! Une année qui va laisser un gros vide pour pas mal de gens. D’abord pour ceux qui ont perdu un proche, un gros vide, enfin pour ceux qui étaient déjà à la porte de sortie, cela n’aura été qu’un léger changement d’agenda, mais il y a quand même eu d’autres partants pour l’inconnu qui eux ne semblaient pas si prompts à partir. Alors soit !

Bien heureusement que nous n’ayons pas été, pardon, que nous ne sommes pas confrontés à un virus comme ebola ou un cousin du genre. Finalement on va bien s’en tirer, nous les humains. Mais comme pour les périodes de guerre il y a ceux qui tirent leur épingle du jeu, «Vivement que revienne le choléra…. 15 % de réduction sur suicide collectif, Maison Borniol» (Hubert-Félix Thiéfaine - Album «Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s'émouvoir…»), et il y a ceux qui vont rester sur le carreau. Alors ça sera une opportunité non pas pour une stratégie du choc comme sans doute certains aimeraient en faire leur stratégie, il n’y a, à mon avis, pas à en douter, mais l’opportunité de penser de nouvelles alternatives. Cela a évidement commencé depuis des années avec des initiatives mais qui restent encore trop souvent empreintes dans le système. Il n‘y avait qu’à entendre les pubs de Super U pendant le tour de France qui nous vendait du «local» à chaque fin de phrase. Et là je parle d’une grande entreprise, mais les petites entreprises c’est pareil, tout ça c’est du blabla ! Comme disait Lavillier «Tous les bourgeois frileux ont transformé nos mots, En ont fait des jingles rétros pour les radios»(Chanson : «Juke Box», album : «15eme Round»). Bien trop souvent l’objection au système provient du peuple et c’est récupéré par la clique dominante pour en faire leur choux gras. Et bien sûr suit tous les opportunistes espérant eux aussi avoir des choux gras. C’est comme ça qu’à la fin de la petite entreprise à la grosse multinationale tout le monde à les mêmes slogans, du moment que ça fait vendre. Business is business!

Le vrai changement sera (ou ne sera pas) si un véritable esprit de solidarité et de partage se propage dans la plus grande majorité des cortex cingulaires antérieurs "subgenuals" (hein ? heu...oui… la partie du cerveau active lorsqu’une personne est dans l’empathie). Pas juste solidaire lors d’une inondation, ou comme pour cette épidémie avec certains qui initient des services de livraison pour les personnes « fragiles », sous formes associatives. Certes, formidable ! Mais l’ampleur du défi c’est pas quelques initiatives louables, mais une révolution des esprits. Et là croyez-moi c’est loin d’être le cas, comme je le sous-entendais dans le billet de blog « Music Live Matter » en relatant l’histoire de l’auto-stoppeuse, les gilets jaunes voulaient la révolution, mais ils auraient dû commencer par eux-mêmes. Je vais citer une énième fois Gandhi «Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde». Et changer, se changer, c’est pas évident. C’est bien pour ça que les changements dans le monde sont souvent très lents. Mais ils peuvent être plus rapides lors d’événements extraordinaires, comme cela pourrait l’être avec cette épidémie, nonobstant un système devenu de plus en plus lourd et paraissant quasiment inchangeable. J’ai bien peur qu’à part le passage d’une partie de l’économie aux mains des grandes entreprises aux détriments d’une partie des petites entreprises, d’autres changements n’aient pas lieux, juste un peu plus de misère et donc de défiance plutôt que de confiance. Alors irons-nous vers la survie et ses conséquences individualistes ou véritablement vers une révolutions des consciences, on a le droit de rêver, non? Quoiqu’il en soit, ils nous appartient déjà à chaque instant de faire des choix, dans la mesure du possible, qui soient dans une direction où le pouvoir ne soit pas laissé à quelques uns, mais appartiennent à tous. Oui quel beau rêve, mais c’est avec des rêves que le monde avance, et quand il s’arrête de rêver il est en guerre!

 

 

 

Crédit Image :

1 Source : https://pixabay.com/fr/illustrations/coronavirus-corona-virus-covid-19-4833645/

   Auteur : https://pixabay.com/fr/users/thedigitalartist-202249/

Thursday, March 10, 2022 - 15:07